L’Église de la Sainte Trinité

VILLEZ-SUR-LE-NEUBOURG

Paroisse des : Dioc.d’Evreux.-Doy.du Neubourg.-Vic. et Elec. de Conches et Breteuil. – Gén. d’Alençon. – Parl. de Rouen.

L’église de la Trinité de Villez-sur-le-Neubourg était à la présentation du Comte d’Harcourt.

En 1210, Richard de Tournebu tenait un demi-fief à Villez ; il est nommé dans une enquête faite à Evreux en 1230 ; son fils Lucas tenait après lui un demi-fief à Villez.

René, roi de Sicile, duc de Lorraine, eut en partage, en 1496, Elbeuf, Brionne avec Villez.

La seigneurie de Villez relevait du comté d’Harcourt ; Claude de Rieux, comte d’Harcourt, présentait à la cure de la paroisse en 1533. Différentes présentations furent faites ensuite par François 1er , comme ayant la garde noble des enfants de M Rieux ; par Henri III, à cause de la minorité des enfants du comte de Laval, comte d’harcourt ; par Charles de Lorraine, Duc d’Elbeuf, comte d’Harcourt, en 1629, 1650 et 1653, et par François de Lorraine, comte d’Harcourt, en 1688.

Guillaume de Picory, sieur de Villers, justifia de sa noblesse en 1523.

En 1562, Richerd Picory, esc , était seigneur de Villez, du Bosc-Andelier, etc ; sa veuve se remaria avec Philippe d’Erneville sieur de Bigard.

Esme de Picory, seigneur Villez, fils de Richard, épousa Catherine du Busc, qui était marraine à la Harengère en 1587 ; René de Picory l’avait remplacé en 1600.

Charles, Claude, René-François, Alexandre et Charles II de Picory furent successivement seigneur de Villez.

Picory, esc , seigneur de Villez, maintenu de noblesse le 31 mai 1666, portait : de gueules, à deux faces d’or, accompagnées de trois roses d’argent.

Fn 1770, M. Picory de Villez était curé de St-Aubin-d’Ecrosville.

VILLEZ-SUR-LE-NEUBOURG, cant. du Neubourg, à 145 m.d’alt, – sol : alluvium ancien et dilluvium. – R. dép. n°17, du Neubourg à Pont-l’Evéque. – surf. terr. 477 hect. – Pop. 344 hab. – 4 cont. 5,152 fr. en ppal. – Rec. ord, budg. 1,475 fr. – percep. et rec, cont. ind. du Neubourg. – Paroisse. – réunion pour l’école à Epreville. – 2 per. de chasse. – dist. en kil aux ch. – I. de dép, 28 ; d’arr.,24 ; de cant.,3.

Agriculture : Pairies, lins.

Industrie : Tissagechez les particuliers.

Patentés : 5.

L’Église de Villez était sous le patronage du seigneur des lieux, la famille d’Harcourt. On y découvre des boiseries du 18ème siècle, provenant en réalité de la chapelle de Creusemare. Cette chapelle se situait à l’entrée des bois, après avoir traversé le hameau de Aillet (Epégard). Les voyageurs venaient y prier pour être préservés des dangers liés à la traversée de la forêt. Considérée comme bien national, elle fut vendue en 1793 et complètement détruite. Par miracle bien des éléments du sanctuaire ont été sauvés et les principaux se retrouvent à présent à l’église de Villez.

L’église se compose d’une nef précédée d’une tour et d’un chœur rectangulaire en retrait. La nef a conservé aux angles de sa façade un contrefort plat roman. Le chœur en pierre et silex a été reconstruit au 16e siècle (baies en cintre aplati, fenêtres flamboyantes à meneau au chevet). La tour carrée construite en silex blond avec chaînage calcaire et contreforts d’angles en pierre de taille n’est pas antérieure au 17e siècle ; elle est couronnée d’une corniche en quart de rond et surmontée d’un clocher aigu en charpente recouvert d’ardoises, qui contient une cloche fondue pendant la première moitié du siècle (19e siècle).
A l’intérieur, l’arc triomphal en ellipse aplatie est orné de moulures gothiques de la dernière période (gothique flamboyant).

L’EVEQUE D’EVREUX à VILLEZ

L’Évêque d’Évreux, Monseigneur NOURRICHARD face aux enfants du catéchisme venus fort nombreux, pour l’Évêque d’Évreux, ces déplacements revêtent une grande importance. Cela lui permet daller  » à la rencontre des gens, qu’ils sentent que je suis présent, à leur service. Cela permet de mieux se connaître, de partager les joies et les difficultés de chacun » a-t-il précisé. L’Évêque identifie sa démarche « celle de Jésus dans l’Évangile qui va à la rencontre des uns et des autres, la main tendue « . Et d’ajouter  » pour être chrétien il faut avant tout être humain ».